Tout laisse penser qu'il y a une organisation d'extrême droite derrière l'attentat manqué contre Cristina Fernandez.
La Havane, 12 oct. (RHC)- L'avocat argentin José Manuel Ubeira a insisté ce mardi sur la nécessité d'enquêter sur le soutien financier et la paternité intellectuelle de la tentative d'assassinat de la vice-présidente argentine, Cristina Fernández.
Dans des déclarations à Radio 10, le représentant du Sénat a dénoncé le fait qu'"il n'y a aucun intérêt de la part de la justice à clarifier la tentative d'assassinat" et il a assuré qu'il travaille à démontrer l'implication de groupes d'extrême droite.
"Si notre hypothèse se confirme, nous serons confrontés à un grave problème d'un point de vue politique", a-t-il déclaré, sans donner plus de détails.
Maître Ubeira a déclaré qu'il avait demandé à la Cour suprême et à la Chambre fédérale de justice de soutenir la juge María Eugenia Capuchetti afin qu'elle puisse progresser dans l'affaire, mais que cela ne s'était pas produit.
Le 1er septembre, Fernando Sabag, 35 ans, d'origine brésilienne, a pointé une arme à feu sur la tête de Cristina Fernández alors qu'elle saluait des citoyens rassemblés près de son domicile à Buenos Aires.
Bien que l'arme contenait cinq balles, le coup n'est pas parti.
Sabag et sa petite amie, Brenda Uliarte, ont été considérés par la juge Capuchetti comme co-auteurs du crime d'homicide, aggravé par l'utilisation d'armes à feu, de meurtre avec préméditation et de concours prémédité de deux ou plusieurs personnes, au degré de tentative.
Deux autres personnes sont également en détention.
Source: Prensa Latina