Venezuela: un sondage révèle une préférence pour Nicolás Maduro et le PSUV

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2022-10-25 10:02:44

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Photo: Prensa Latina

La Havane, 25 oct. (RHC)- Un sondage de l’Institut Hinterlaces réalisé auprès de 1 200 Vénézuéliens a révélé que 56% de la population croit que le président Nicolas Maduro est le seul à pouvoir résoudre les problèmes du pays.

Le président de Hinterlaces, Oscar Shemel,  a souligné que le "seul dirigeant concret" qui a un lien avec le peuple vénézuélien aujourd'hui est le président Maduro, alors que 43% pensent le contraire.

Faisant référence au PSUV, l'expert a déclaré que cette force politique continue de compter le plus grand nombre de sympathisants dans la nation sud-américaine, avec une force militante de 35 %.

Selon les chiffres officiels, plus de cinq millions de membres ont participé aux élections organisées par le parti en août dernier pour renforcer ses structures de base en élisant les dirigeants des unités de rue, des communautés et de la bataille Bolívar-Chávez.

Les organisations de l'opposition vénézuélienne ont obtenu des pourcentages plus faibles, les partis traditionnels Action Démocratique (AD) obtenant quatre pour cent et le Comité indépendant d'organisation politique électorale (Copei) un pour cent, tandis que Primero Justicia a obtenu un pourcentage de deux pour cent.

Les résultats de Hinterlaces ont également révélé que 70% des personnes interrogées ont déclaré ne pas faire confiance à un éventuel gouvernement d'opposition au Venezuela.

Selon Oscar Shemel, cette proportion élevée est due à "l'absence de leadership de l'opposition", d'un discours prometteur qui "annonce un nouvel avenir, ainsi qu'à l'absence de contact visible et organique avec la population".

Le spécialiste a estimé que l'opposition vénézuélienne ne se maintient que grâce aux réseaux sociaux ou aux contacts avec des personnes vivant à Miami, aux États-Unis.

Sa condition, a-t-il souligné, l'éloigne des secteurs populaires, et ce qui est plus grave, elle a "une profonde ignorance des nouvelles réalités du pays".

Source: Prensa Latina



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