Bolivie: Des paysans protestent contre la grève aux portes de Santa Cruz

Édité par Francisco Rodríguez Aranega
2022-10-26 12:02:42

Facebook
Twitter
Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

Photo: Prensa Latina

La Havane, 26 oct. (RHC)- Le dirigeant de la Fédération unique des travailleurs indigènes de Santa Cruz, Edwin Arce, a annoncé la prolongation du siège de ce département bolivien pour protester contre la grève illimitée convoquée par le Comité civique de l'opposition.

Cette organisation paysanne a rappelé que ce groupe de pouvoir n’a pas répondu à son appel concernant la cessation de la grève.

Les travailleurs du transport intercommunal ont pour leur part entamé un blocus entre les municipalités de Paila et de Santa Cruz, exigeant la fin de grève convoquée par Comité civique. Ils soutiennent que la grève exigeant la réalisation du recensement de la population l’année prochaine, entrave le droit au travail et à la libre mobilité.

Un autre secteur des transports en commun a mis en place un blocus similaire sur la route appelée La Guardia.

Le dirigeant paysan de Santa Cruz a reproché à Romulo Camacho et à ses partisans du Comité civique de favoriser les hommes d'affaires de Santa Cruz en raison d'intérêts de groupe et de leur permettre de poursuivre leurs activités productives et commerciales.

La télévision a même montré une circulaire signée par le leader civique Rómulo Calvo et remise aux paramilitaires sous ses ordres, dans laquelle il leur ordonnait de laisser circuler aux points de blocus les camions transportant des produits de l'entreprise alimentaire Sofía.

En revanche, les syndicalistes et autres travailleurs dont la subsistance dépend du revenu quotidien sont empêchés par ces groupes de choc de satisfaire ce besoin, a expliqué le leader indigène.

Le Comité civique exige que le recensement de la population et du logement soit avancé à 2023 et que les résultats soient présentés dans 120 jours.

De son côté, le gouvernement, après divers efforts et concessions en vue de parvenir à une solution négociée et de réaliser en même temps un recensement de qualité, a proposé un décret dans lequel une étude technique définirait la date de l'exercice de recensement, soit en 2023 ou 2024.

Edwin Arce a indiqué que les calculs de Camacho et de ses partisans sont "purement politiques", car ils ne cherchent qu'à "attaquer la démocratie, l'économie et le développement du pays".

Les paysans mobilisés ont exprimé leur soutien à l'appel lancé la veille par le président Luis Arce pour la tenue d'une réunion plurinationale pour un recensement consensuel vendredi à Cochabamba.

Le leader indigène a exhorté le gouverneur et le comité interinstitutionnel à assister à la réunion et à présenter leur "véritable" proposition de recensement.

Source: Prensa Latina



Commentaires


Laissez un commentaire
Tous les champs sont requis
Votre commentaire ne sera pas publié
captcha challenge
up