Cristina Fernandez a dénoncé la participation d'hommes d'affaires liés à Macri à la tentative d'attentat contre elle, le premier septembre dernier. Photo: NA
La Havane, 5 nov. (RHC)- La vice-présidente de l'Argentine, Cristina Fernández, a appelé vendredi à reconstruire l'accord démocratique établi dans ce pays il y a près de 40 ans et à réorganiser ceux qui croient qu'une société plus juste et plus équitable est possible.
S'exprimant devant l'assemblée plénière des délégués de l'Union ouvrière des métallurgistes, Cristina Fernandez qui est également la présidente du Sénat a également appelé à la fin de la violence et à la récupération de la possibilité de dialogue et de discussion sans griefs.
Lors de sa première participation à un rassemblement de masse après la tentative d'assassinat dont elle a été victime le 1er septembre, Cristina Fernández a assuré qu'il n'y a rien de mieux que d'être avec les travailleurs.
Elle a également indiqué que cet événement horrible et horrifiant nous a permis d'apprendre que les personnes prétendument indignées qui ont agressé, insulté et jeté des pierres sur la Casa Rosada ont été payées des millions de pesos par des hommes d'affaires identifiés au gouvernement de Mauricio Macri.
«Je suis résignée. La justice n'enquêtera sur rien parce qu'elle me veut comme accusée, mais pas comme victime», a-t-elle signalé en se référant aux allégations de corruption lancées contre elles sans preuves.
D'autre part, elle a affirmé que le péronisme ne sera jamais pardonné pour avoir incorporé les travailleurs dans la construction d'une nouvelle nation.
Après la dernière dictature militaire (1976-1983), l'Argentine a établi un accord démocratique dans lequel la politique basée sur la violence, l'offense, l'insulte et la volonté de supprimer l'autre a été éliminée. Il est nécessaire de reconstruire cela, a-t-elle souligné.
Source: Prensa Latina