Gaza, 7 août (RHC).- Le cessez-le-feu dans la Bande de Gaza est entré aujourd'hui dans son troisième et dernier jour marqué par le désaccord entre le régime sioniste de Tel Aviv et le mouvement de résistance islamique Hamas sur les conditions pour décréter une trêve plus durable.
Dans des déclarations à la presse, Moussa Abou Marzouk, l'un des leaders de la résistance palestinienne qui partiicpe aux négociations indirectes avec Israël au Caire, a signalé qu'il n'y pas encore d'accord entre les deux parties et que Tel Aviv et le Caire n'ont pas levé le blocus économique et militaire qui étouffe les habitants de la Bande de Gaza.
Hier, face aux fortes critiques de la communauté internationale, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, a convoqué une conférence de presse au cours de laquelle il a essayé de justifier les importants moyens militaires utilisés contre la population civile à Gaza et les pertes humaines et matérielles considérables.
L'armée israélienne a démobilisé mardi 30 000 effectifs de la réserve suite à la trêve de 72 heures mais il a encore 50 000 hommes aux portes de Gaza au cas où il jugerait nécessaire de reprendre les opérations.
Israël a menacé ce jeudi de prendre des mesures plus énergiques si les organisations palestiniennes de la Bande de Gaza n'acceptent pas une trêve inconditionnelle.
Dans des déclarations à la presse, le ministre israélien des télécommunications, Gilad Erdan, a fait savoir que l'armée se prépare pour une agression de plus grande envergure et qu'elle n'écarte pas une nouvelle occupation de ce territoire palestinien.
L'agression militaire israélienne contre cette enclave côtière de 362 kilomètres carrés qui a 1 800 000 habitants a coûté, la vie, depuis le 8 juillet à 1 800 Palestiniens dont 430 enfants.