La Havane, 12 nov. (RHC)- La vice-présidente de l'Argentine, Cristina Fernández de Kirchner, a annoncé qu'elle allait récuser la juge fédérale María Eugenia Capuchetti, pour avoir prétendument paralysé et boycotté l'affaire de la tentative d'assassinat dont elle a été victime le 1er septembre.

Dans une vidéo publiée sur son compte Twitter, Cristina Fernandez a déclaré : "Il est clair que le parti judiciaire ne veut pas que Cristina soit une victime; ils veulent qu'elle soit emprisonnée ou morte".

Elle a également mis en cause le déroulement de l'enquête adoptée par la juge.  Celle-ci a refusé d'enquêter sur la participation présumée du député Gerardo Milman, du parti Proposition républicaine (Pro), et qui a été vice-ministre de la sécurité pendant le gouvernement de la droite de Mauricio Macri à l’organisation de l’attentat manqué.

La vidéo postée par la vice-présidente argentine montre qu'un témoin s'est présenté au tribunal de Capuchetti pour fournir des informations. Il a déclaré que deux jours avant l'attentat, dans le bar de Casablanca, il a entendu le député Milman et deux femmes qui l'accompagnaient dire ceci : "Quand ils la tueront, je serai en route vers la côte".

Les deux femmes mentionnées ont été identifiées comme étant ses conseillères Ivana Bohdziewicz et Carolina Gómez, qui a été directrice de l'École d'intelligence criminelle pendant le gouvernement Macri.

Carolina Gómez, poursuit la plainte, est un partenaire commercial de María Mroue, qui est une intervenante de Crónica TV, un programme dans lequel Sabag Montiel et Uliarte sont apparus pour critiquer les plans sociaux du gouvernement.

Dans la vidéo, il est souligné que la juge a refusé d'approfondir ces pistes d'enquête sur l'attentat manqué, raison pour laquelle les avocats de Cristina Fernández  vont récuser Capuchetti.

Source: TeleSur