La Havane, 3 déc. (RHC)- La paix comme proposition conciliatrice pour avancer dans le redressement définitif du Venezuela a occupé le devant de la scène cette semaine avec la réunion, à la table du dialogue, entre le gouvernement et des secteurs de l'opposition.
Le président Nicolas Maduro a tenu vendredi une réunion avec l'Alliance démocratique de l'opposition, dans la continuité de sa stratégie politique de dialogue avec tous les groupes d'opposition.
Dans la salle Boyacá, au palais Miraflores, siège du gouvernement, le chef de l'État a reçu Juan Carlos Alvarado, secrétaire général de Copei ; Luis Augusto Romero, de Avanzada Progresista ; Bernabé Gutiérrez, secrétaire général de Acción Democrática, et Timoteo Zambrano, de Cambiemos.
Étaient également présents Luis Parra, président du Movimiento Primero Venezuela, et José Brito, coordinateur national du Movimiento Primero Venezuela.
«Nous allons au dialogue parce que nous voulons des élections libres, libres de sanctions et de mesures coercitives unilatérales, qu'ils les enlèvent toutes, qu'ils les enlèvent pour aller à de nouvelles, belles, bonnes élections, au moment déterminé par la Constitution et le Conseil National Electoral comme organe directeur», a souligné le président Maduro.
Non moins important pour son impact politique et économique, le gouvernement bolivarien a signé cette semaine, dans le contexte actuel, des contrats avec le géant pétrolier étasunien Chevron, qui assurent la continuité des opérations et de la production pétrolière de cette société dans le pays.
Jorge Rodriguez, président de l’Assemblée Nationale du Venezuela et chef de l’équipe négociatrice du gouvernement, a expliqué que le dialogue portera sur des questions économiques, sociales, politiques et électorales, dont les conclusions seront "exposées" dans un document conjoint qui sera présenté dans les 30 jours.
Source: Prensa Latina