La Havane, 12 janvier (RHC)- Les manifestations antigouvernementales continuent de se propager au Pérou. De nouveaux barrages bloquent des routes, les marches et les grèves se multiplient, ainsi que des demandes de démission de la présidente Dina Boluarte pour sortir de la crise.
La tension régnait notamment dans la ville de Cusco, au lendemain de la 47e victime abattue, nombre accumulé à l'échelle nationale depuis le début des manifestations qui ont suivi la destitution et l'emprisonnement de l'ancien président Pedro Castillo, le 7 décembre.
Les villes de Moquegua, dans le sud du pays, et de Puerto Maldonado, dans le sud de l'Amazonie, ont pris la tête de la série d'arrêts de travail, tandis que les barrages de routes se sont étendus à 26 provinces et que, dans la région méridionale de Tacna, un groupe d'agriculteurs a bloqué la route panaméricaine près du poste frontière avec le Chili.
Dans la région d'Arequipa, le blocage de la route panaméricaine a repris, fermant la route côtière menant à Lima et au reste de la côte péruvienne.
Le principal bastion de la contestation reste la région andine de Puno, où les habitants de la ville de Juliaca sont descendus dans la rue pour se joindre au cortège funèbre des 17 civils tués le 9 janvier, tous abattus, auxquels s'est ajouté le lendemain un policier incendié par un groupe.
À Juliaca, Puno et dans d'autres régions du pays, des groupes de paysans se préparent à se rendre à Lima pour protester au siège du gouvernement.
Source: Prensa Latina