La Havane, 1er février, (RHC)- Plus de 1 500 femmes de divers secteurs et organisations en Argentine ont manifesté ce mardi à Buenos Aires en faveur de Milagro Sala, dirigeante sociale, arrêtée en 2016 et condamnée pour incitation à la violence.
La manifestation a demandé la grâce présidentielle pour la dirigeante du groupe Tupac Amaru, victime semble-t-il d’une persécution politique. Elle a été arrêtée lorsqu’elle menait une manifestation dans la province de Jujuy contre les changements imposés au programme de coopératives par le gouverneur Gerardo Morales.
Elle est actuellement assignée à résidence, mais les autorités locales exigent son transfert dans une prison ordinaire et rejettent les demandes de ses médecins de l'emmener dans un centre médical spécialisé pour y être traitée pour des épisodes de thrombose veineuse profonde.
Selon Página 12, des membres de l'Assemblée permanente pour les droits de l'homme (APDH), des organisations féministes, des parlementaires, des universitaires et des syndicalistes ont signé un document dans lequel ils énumèrent les éléments qui soutiennent la demande de libération de Sala.
Sa détention s'est prolongée indûment avec une détention provisoire abusive et une série de nouvelles affaires promues par Morales, qui ont été dénoncées comme irrégulières au niveau local et international, souligne le texte.
Ce réseau, clairement lié à l'inimitié manifeste du gouverneur envers le groupe Tupac Amaru, est un exemple de ce que l'on appelle le lawfare, c'est-à-dir
e l'utilisation du système judiciaire pour persécuter des opposants politiques et sociaux, ajoute le rapport.
Il met également en garde contre la détérioration de l'état de santé de la dirigeante sociale, qui a aussi récemment subi le décès de son fils Sergio.
Source : Prensa Latina