La Havane, 9 février, (RHC)- Le ministère public péruvien a annoncé l'ouverture d'une enquête préliminaire de 60 jours contre des membres haut placés de la police nationale pour des arrestations arbitraires d'étudiants à Lima, lors de manifestations contre le gouvernement de la présidente désignée, Dina Boluarte.
L'enquête sera menée par la 4e salle de la cour pénale de Lima au titre du délit d'abus d'autorité.
Dans le cadre des manifestations, les agents en uniforme ont violé l'autonomie des universités et ont fait violemment irruption dans l'université de San Marcos de Lima.
En recourant à la violence, les agents ont maîtrisé les étudiants et les dirigeants sociaux qui avaient organisé des installations sur le campus de l'université afin de fournir un abri à leurs compatriotes originaires de régions telles que Puno, Arequipa et Cusco, entre autres, pour la plupart indigènes.
En outre, quelque 200 personnes ont été arrêtées. Les militants présents sur le campus ont dénoncé le fait que l'expulsion a eu lieu sans la présence des procureurs.
Les manifestations au Pérou ont commencé le 7 décembre dernier, suite à la destitution par le Congrès national de l'ancien président Pedro Castillo. En plus d'exiger la démission de la présidente intérimaire, Dina Boluarte, et de son cabinet, les manifestants demandent la fermeture du Congrès, des élections anticipées et l’installation d’une Assemblée constituante.
Source : TeleSur