La Havane, 11 février, (RHC)- Le directeur du Conseil Electoral de Guayas, Jonathan Gamboa, a démenti ce vendredi les déclarations de l’entité nationale concernant une fraude électorale présumée dans cette ville de l'Equateur, dont la mairie a été remportée par le mouvement Révolution citoyenne.
"Dans la délégation électorale de Guayas, aucun centre parallèle n'a été mis en place pour imprimer des registres de vote supplémentaires, comme les gens essaient malicieusement de le faire croire", a fustigé Jonathan Gamboa.
Jeudi soir, le CNE a convoqué une conférence de presse urgente pour dénoncer l'existence d'un prétendu "centre de comptage parallèle" dirigé par le directeur de la délégation provinciale de Guayas.
Les organisations sociales et indigènes et plusieurs partis politiques ont également réagi à ces accusations.
Leónidas Iza, président de la Confédération des nationalités indigènes de l'Équateur, a averti qu'il est irresponsable de la part de l'organisme électoral de créer un scénario qui jette un doute sur les résultats, en référence aux déclarations faites jeudi par Enrique Pita, vice-président du CNE, concernant une fraude présumée lors du référendum constitutionnel dans la province de Guayas.
De même, Marcela Guinaga, élue dimanche dernier à la préfecture de cette ville équatorienne, a demandé à la mission internationale d'observation du processus électoral du 5 février de prêter attention au risque qui existe dans le pays andin en ce qui concerne les résultats de la consultation populaire.
Le mouvement Révolution citoyenne a par ailleurs dénoncé le raid sur l'un des centres de comptage où ils reçoivent des copies des procès-verbaux, en tant que sujets politiques protégés par le Code de la démocratie.
Selon le communiqué de la Révolution citoyenne, le raid a été effectué par des individus en civil, et ils ont déclaré qu'ils prendront des mesures contre cet outrage qui vise à faire taire ceux qui rejettent le gouvernement, a indiqué le mouvement politique dans son texte.
Source : Prensa Latina