La Havane, 21 février, (RHC)- La commission législative chargée d’enquêter sur les implications du gouvernement équatorien dans l’affaire de corruption «Encuentro» a décidé de demander un délai supplémentaire à l’Assemblée Nationale pour rendre son rapport, le 3 mars.
Le Parlement équatorien se réunit ce mardi, dernier jour férié du carnaval, à la demande de la présidente de cette commission, Viviana Veloz.
Le rapport final de la commission devrait comprendre des conclusions et des recommandations.
Hier, Viviana Veloz avait dénoncé des menaces de mort dont elle et d’autres élus membres de cette commission ont fait l’objet.
Le parti Union pour l’Espoir (UNES) a rendu le président Guillermo Lasso responsable de la sécurité de la législatrice et des autres élus menacés de mort.
La commission enquête sur des informations publiées par le média numérique La Posta concernant l'existence d'un réseau présumé de corruption dans les entreprises publiques du secteur de l'énergie, dirigé par Danilo Carrera, le beau-frère du président.
Les révélations les plus récentes impliquent également Rubén Chérrez (proche de Carrera), qui aurait des liens avec le trafic de drogue, notamment avec la mafia albanaise dont l’argent aurait pu servir à financer la campagne électorale du président Guillermo Lasso.
Dimanche dernier, le chef de l'exécutif ne s'est pas présenté à la session de la commission pour laquelle il avait été convoqué pour la deuxième fois, ce qui est interprété comme un manque d'intérêt à clarifier les faits.
Source : Prensa Latina