La Havane, 11 mars, (RHC)- La députée équatorienne, Viviana Veloz, a déclaré que plusieurs partis pourraient soutenir la demande officielle d'ouverture d'une procédure de destitution à l'encontre du président Guillermo Lasso.
Dans une interview diffusée par la chaîne Ecuavisa, la présidente de la Commission parlementaire qui a enquêté sur la responsabilité du gouvernement dans l’affaire de corruption Le Grand Parrain, a dit espérer le soutien du tiers de l’Assemblée Nationale, 46 sièges, et que seule la coalition Union pour l’Espoir, d’opposition, en compte 47.
Viviana Veloz a également indiqué que la demande serait fondée sur le deuxième paragraphe de l'article 129 de la Constitution, qui stipule qu'un président équatorien peut faire l'objet de poursuites politiques "pour des délits d'extorsion, de corruption, de détournement de fonds ou d'enrichissement illicite".
Alors que le gouvernement nie les accusations, les décrit comme des tentatives de déstabilisation et reçoit le soutien de l'Organisation des États américains (OEA), les organisations sociales se joignent aux appels pour avancer la fin du mandat de Lasso par des moyens constitutionnels.
Source : Prensa Latina