Lima, 26 mars (RHC) Le Congrès péruvien a annoncé ce week-end que la motion de vacance présentée contre la présidente de facto, Dina Boluarte, sera débattue jeudi prochain 30 mars en séance plénière.
Le président de cet organe, José Williams, a expliqué que la vacance du poste de président était déjà à l'ordre du jour et qu'elle serait également débattue en séance plénière avec les membres du Congrès qui sont passés par le comité d'éthique.
La motion contre la présidente, soutenue par les congressistes de gauche, est basée sur "l'incapacité morale de Dina Boluarte", selon le texte, alors que les organisations politiques et sociales la tiennent pour responsable de la répression et de l'assassinat des Péruviens qui se sont mobilisés contre elle.
La motion présentée par les congressistes de gauche souligne que "jamais dans l'histoire du Pérou un gouvernement n'a assassiné en si peu de temps plus de 40 personnes lors de manifestations".
Ils ont également insisté sur le fait que "l'utilisation excessive des forces armées et de la police nationale mérite d'avoir plus d'un responsable, principalement le président de la République".
Pour sa part, l'activiste péruvienne Verónica Mendoza a déclaré dimanche sur son compte Twitter que "ce gouvernement a préféré les balles aux voix. Dina Boluarte a trahi les personnes qui lui faisaient confiance. C'est pourquoi 80 % des citoyens la rejettent et lui demandent de partir. On se souviendra d'elle jusqu'à ce qu'elle paie pour ses crimes. Pas en tant que présidente, mais en tant que dictatrice". (Source Telesur)