La Havane, 28 mars, (RHC)- Le gouvernement chilien a demandé ce lundi l'examen urgent des projets de loi soumis au Congrès national pour faire face à la violence et à l'insécurité croissante dans le pays.
"Ce que les citoyens exigent de ceux d'entre nous qui sont responsables, c'est que nous parvenions à un accord, et non que nous continuions à nous battre", a déclaré le président Gabriel Boric, en faisant référence aux divergences au sein du parlement qui empêchent l'avancement des lois.
Gabriel Boric a annoncé qu'il prendrait contact avec les présidents de la Chambre des députés et du Sénat afin d'examiner les 17 projets de loi relatifs à la sécurité qui sont bloqués au Congrès.
"Il est urgent et nécessaire de passer des paroles aux actes", a déclaré le président après avoir rencontré lundi les proches du sergent-chef des carabiniers Rita Olivares, assassinée cette fin de semaine.
Parmi les mesures adoptées par son gouvernement pour lutter contre la criminalité, il a mentionné la loi contre le crime organisé récemment approuvée, le renforcement des différentes institutions et l'augmentation du budget de la police.
L'assassinat d'Olivares, tuée d'une balle dans la tête, a provoqué une onde de choc dans tout le pays, ce qui a incité le parlement à suspendre la semaine de travail dans les districts afin d'avancer dans l'agenda législatif.
Parmi les questions à l'ordre du jour figurent des projets de loi contre les enlèvements et les armes à feu, des projets de loi visant à alourdir les peines pour les crimes commis contre des policiers et un projet de loi visant à renforcer les pouvoirs de la gendarmerie.
Source : Prensa Latina