La Havane, 7 avril, (RHC)- Le président Nicolas Maduro a déclaré ce jeudi que le Venezuela poursuivra la lutte inlassable et ferme pour défendre le respect de l'accord historique de Genève de 1966 et la territorialité de la nation.
"La vérité est avec nous, l'Essequibo est le Venezuela", a écrit le chef de l'État sur son compte Twitter.
Il a ainsi réagi à l’arrêt de la Cour internationale de justice. Cette instance avait jugé peu avant à l'unanimité que l'objection préliminaire déposée par le Venezuela concernant le différend qui l'oppose au Guyana sur le territoire de l'Essequibo était recevable, mais l'a rejetée à la majorité des voix.
L'arrêt a également déterminé, également par la majorité des voix, que la CIJ peut se prononcer sur le bien-fondé de la République coopérative du Guyana, étant donné qu'elle entre dans le champ d'application de l'arrêt du 18 décembre 2020.
Le gouvernement vénézuélien s'est félicité de l'arrêt incident de la Cour, qui valide les arguments selon lesquels la conduite illégale et frauduleuse du Royaume-Uni peut être réexaminée.
La vice-présidente vénézuélienne, Delcy Rodríguez, a lu une déclaration dans laquelle elle a également salué le fait que l'arrêt ait clarifié l'existence et la validité de l'accord de Genève de 1966.
Le Venezuela, a-t-elle fait remarquer, évaluera ses implications "de manière exhaustive" et "adoptera toutes les mesures à sa disposition" pour défendre ses droits légitimes et son intégrité territoriale.
Dans cette déclaration le Venezuela réitère à la République coopérative du Guyana que l'accord de Genève de 1966 est "le seul instrument valable en vigueur" pour résoudre le différend sur le territoire de l'Essequibo, par le biais de négociations politiques en vue d'une solution pratique et satisfaisante pour les deux parties.
Delcy Rodríguez a déclaré que les allégations et les arguments du Venezuela ont été entendus et qu'il a été amplement démontré en quoi consistait la fraude qui s'est soldée par la sentence de Paris de 1899.
Elle a réaffirmé qu'il ne fait aucun doute que le Venezuela est le seul héritier historique de l’Essequibo et souligné que le Royaume-Uni n'a jamais détenu de titre de propriété sur cette région.
Source : Prensa Latina