La Havane, 3 mai, (RHC)- PDVSA, la compagnie des pétroles du Venezuela a assuré qu'elle continuerait à défendre ses droits contre le pillage que Washington, en complicité avec des groupes d'extrême droite vénézuéliens, tente aujourd'hui de faire subir à la principale industrie du pays.
Dans une déclaration rendue publique à Caracas, le ministre du Pétrole, Pedro Tellechea, a averti que tout accord de paiement ou toute transaction en rapport avec une dette, un différend, un litige ou une décision de justice concernant une entité dans laquelle son pays détient une participation sera nul et non avenu et illégal au regard du droit vénézuélien et du droit international.
Cette précision fait suite à la décision adoptée hier par l’OFAC, l’Office de Contrôle des Avoirs étrangers relevant du Département du Trésor des États-Unis.
En vertu de la licence générale 42, l’OFAC a décidé de retirer au Venezuela la société Citgo, filiale de PDVSA, basée aux États-Unis.
La compagnie des pétroles du Venezuela a dénoncé devant la communauté internationale la politique d'agression menée par le gouvernement nord-américain, par le biais de mesures coercitives unilatérales et illégales, de décisions judiciaires et d'autres actions restrictives et punitives.
PDVSA a dénoncé la perte de valeur de ses actifs et de ceux de ses filiales à l’étranger suite aux actions de Washington ainsi que l'impossibilité de conclure des accords qui permettraient le développement normal de la croissance de l'entreprise, limitant ainsi sa capacité de paiement, entre autres effets pervers.
Ces actions inacceptables des États-Unis, en complicité avec des groupes extrémistes de la politique vénézuélienne, ont conduit au pillage et à la destruction des actifs de PDVSA et de ses filiales, et ont également généré des dommages économiques et sociaux pour le peuple, a déclaré la compagnie pétrolière d'État.
Source : Prensa Latina