Ramallah, 3 juin (RHC) Dans le cadre de la poursuite de la politique de démolition, les autorités israéliennes ont détruit et confisqué 43 structures en Cisjordanie occupée, a déclaré samedi le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires.

Au cours des 15 derniers jours de mai, 11 maisons à Jérusalem-Est et dans la zone C ont été démolies en raison de l'absence de permis de construire délivrés par les autorités de Tel Aviv.

En conséquence, 56 Palestiniens, dont 33 enfants, ont été déplacés et les moyens de subsistance de plus de 200 personnes ont été affectés.

Selon le rapport bimensuel, plus de 80 % des structures touchées (35) se trouvaient dans la zone C, le reste à Jérusalem-Est, et huit d'entre elles ont été détruites par leurs propriétaires pour éviter de payer des amendes à l'occupant.

Le bureau humanitaire a indiqué qu'au cours d'une opération militaire israélienne dans le camp de réfugiés de Balata, dans la zone A de la Cisjordanie, des soldats en uniforme ont démoli trois structures résidentielles, ce qui a entraîné le déplacement de six ménages comptant 34 personnes, dont 20 enfants.

Dans le même contexte, le 23 mai, les forces d'occupation ont fait une incursion dans le village de Ni'lin, près de Ramallah, dans la zone B de la Cisjordanie, et ont détruit de manière punitive la maison d'une famille de 14 citoyens, dont huit enfants.

Depuis le début de l'année 2023, 11 maisons et une structure agricole ont été démolies à des fins punitives, contre 14 structures en 2022 et trois en 2021.

L'agence de l'ONU a souligné que la destruction par le régime israélien est une forme de punition collective et, en tant que telle, est illégale en vertu du droit international. (Source : Prensa Latina).