Des porte-parole de l'organisation ont signalé au cours d'une conférence de presse que c'est pour cette raison que des maladies très dangereuses pour les enfants comme la malaria, la diarrhée, la pneumonie et la malnutrition grave ne sont pas traitées.
Pour sa part, dans un communiqué rendu public ce mardi, la FAO, l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture a attiré l'attention sur le fait que les perturbations de la commercialisation et des échanges de produits alimentaires dans les trois pays d'Afrique de l'Ouest les plus touchés par l'Ebola ont fait grimper en flèche les prix des denrées, tandis que les pénuries de main-d'œuvre risquent fortement de compromettre les prochaines récoltes, a mis en garde la FAO.
Le communiqué ajoute qu'en Guinée Conakry, au Liberia et en Sierra Leone, des zones de quarantaine et des restrictions aux déplacements de personnes visant à enrayer la propagation du virus ont sérieusement limité le mouvement et la commercialisation des aliments.
Le document ajoute que cette situation a engendré des achats dictés par la panique, des pénuries alimentaires et de fortes flambées des prix pour certaines denrées, en particulier dans les centres urbains, d'après une alerte spéciale publiée par le Système mondial d'information et d'alerte rapide de la FAO (SMIAR)