La Havane, 14 juin (RHC) Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Ivan Gil (photo), a rejeté mercredi à Caracas toutes les tentatives de soumettre la volonté de son peuple par des mécanismes qui violent le droit international.

Le chef de la diplomatie bolivarienne a déclaré qu'il y a une violation claire des droits de l'homme et a affirmé qu'il veut la voir vaincue.

Gil a souligné que ce qui est étonnant, c'est de voir comment les États-Unis sont capables de violer leurs propres normes et lois dans leur propre intérêt politique supérieur, de faire en sorte que les gens apprennent leur leçon et de se livrer à un lynchage public contre le monde.

"Quand ils s'en prennent à Saab, ils s'en prennent au monde entier, parce qu'il est la tête visible, ils doivent semer la peur pour que personne ne veuille faire des affaires avec le Venezuela", a-t-il ajouté.

Selon lui, non seulement la liberté du diplomate a été violée, mais "on l'a empêché de recevoir toute forme d'assistance juridique et diplomatique".

Le procureur général, Tarek William Saab, a estimé que l'ensemble de la guerre juridique contre la République bolivarienne promue par les États-Unis a conduit à l'enlèvement en 2020 et à l'extradition ultérieure du diplomate vers les États-Unis en 2021, ce qui constitue un crime contre l'humanité.

Il a dénoncé le fait que la guerre juridique est une méthode utilisée par l'empire américain ces dernières années dans le but de renverser et de balayer les mouvements populaires en Amérique latine, "mais dans le cas du Venezuela, ils n'y parviendront pas", a-t-il déclaré.

Dans un message audio envoyé à l'occasion de l'événement, qui se terminera ce jour par une déclaration finale et un concert du groupe cubain Buena Fe, Alex Saab, détenu dans une prison de Miami, a exprimé sa déception quant au fait que, bien qu'il continue à trouver des outils juridiques, ceux-ci semblent être insuffisants. (Source : Prensa Latina)