La Havane, 28 juin, (RHC)- Le gouvernement du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a annoncé un plan de crédit pour des projets de développement agricole (2023-2024) d'un montant environ 78 milliards de dollars.
Un tel financement dépasse la version 2022-2023 lancée par l'ancien président Jair Bolsonaro.
Selon le site Poder360, le programme est également un clin d'œil au puissant secteur rural, qui n'est pas très favorable à l'ancien dirigeant syndical et qui a travaillé main dans la main avec Bolsonaro dans son administration (2019-2022).
Participant à la cérémonie d'annonce du plan, Lula a déclaré qu'il était sûr que, chaque année, il ferait de meilleurs plans que les précédents.
"Ceux qui pensent que le gouvernement a une pensée idéologique lorsqu'il s'agit du plan Zafra se font des illusions. Ceux qui pensent que le gouvernement va faire plus ou moins parce qu'il a des problèmes ou non avec l'agro-industrie brésilienne se font des illusions", a-t-il déclaré.
Il a insisté sur le fait que "le chef d'un gouvernement responsable n'agit pas de la sorte. Le chef d'un gouvernement responsable n'a pas la mesquinerie d'insulter et d'instiller la haine entre les gens. Ce pays ne fonctionnera que si tout le monde y gagne", a-t-il fait remarquer.
Dans son discours, le chef de l'État a également affirmé que le pays abandonnait les intérêts personnels au profit des intérêts collectifs.
Il a également indiqué que le pays compte 30 millions d'hectares de terres dégradées que le gouvernement prévoit de récupérer afin de contribuer à la lutte contre le changement climatique, sans nuire à la nature.
"Aucun citoyen n'a le droit, au nom des sociétés d'exploitation forestière ou des agriculteurs, d'abattre un arbre qui existe depuis 300 ans et qui est un cadeau pour toute l'humanité", a-t-il averti.
Selon le ministère de l'agriculture et de l'élevage, le nouveau plan Zafra vise à encourager la production alimentaire durable et l'agriculture à faible émission de carbone.
La majeure partie du montant sera affectée à la production et à la commercialisation des denrées alimentaires, et une plus petite partie à l'investissement.
Source : Prensa Latina
