La Havane, 5 juillet, (RHC)- La Convergence Nationale de Résistance, coalition d’organisations sociales guatémaltèques, a qualifié d’illégal le recours présenté par 9 partis politiques de droite devant la Cour constitutionnelle, visant à annuler les résultats du premier tour des élections présidentielles, le 25 juin dernier.
"Le pacte des corrompus a détruit l'État de droit et tente maintenant d'enlever au peuple le seul moyen institutionnel qui lui reste pour élire ses autorités, conformément aux règles de la démocratie", a déclaré le groupe dans un communiqué.
Les résultats des élections montrent clairement que l'abstentionnisme, les votes nuls et blancs sont l'expression d'un peuple qui rejette la cooptation des institutions, souligne le texte.
Le vote du dimanche 25 juin a été une surprise et a ouvert l'espoir avec le soutien que le Mouvement Semence et son candidat à la présidence, Bernardo Arévalo, ont reçu dans les urnes, soulignent les organisations sociales.
"Le pacte des corrompus… tente de contourner la volonté du peuple en recourant à des astuces juridiques pour délégitimer le résultat", ont-elles fait remarquer dans le texte.
Il n'y a pas de base légale ou morale pour annuler les élections, souligne le communiqué, en accord avec les certifications des missions indépendantes d'observation des élections.
Convergence nationale de Résistance du Guatemala souligne dans son communiqué que les partis de droite ont recours à la Cour Constitutionnelle pour contourner le résultat des élections.
Source : Prensa Latina