La Havane, 17 juillet, (RHC)- Le gouvernement colombien et l'Armée de libération nationale (ELN) organisation de guérilla, ont remercié cette fin de semaine le peuple et le gouvernement cubains d'avoir accueilli les travaux de la Table permanente de dialogue de paix au cours des dernières semaines.
En annonçant les nouveaux protocoles convenus pour la mise en œuvre du processus de participation de la société à la construction de la paix et du cessez-le-feu bilatéral, national et temporaire, les deux parties ont réitéré leur reconnaissance à l'égard de Cuba pour sa contribution à la paix en Colombie.
"L'engagement et le soutien de la République de Cuba à la paix en Colombie, comme en témoignent les accords conclus lors de ce troisième cycle et leur évolution, rendent encore plus urgente son exclusion de la liste des pays qui soutiennent le terrorisme", souligne le communiqué faisant état de la signature des protocoles.
Quelques jours avant, le représentant spécial du secrétaire général et chef de la mission de vérification des Nations Unies en Colombie, Carlos Ruiz Massieu, a souligné le rôle de Cuba en faveur de la paix dans ce pays d'Amérique du Sud.
Dans des déclarations à Prensa Latina, lors d'une conférence de presse virtuelle, après la présentation au Conseil de sécurité du rapport correspondant à la période du 27 mars au 26 juin 2023, sur la mise en œuvre de l'Accord de paix, il a souligné que "Cuba, comme très peu d'autres pays, a fait beaucoup pour le processus de paix colombien".
Dans ce nouveau rapport présenté mercredi dernier, le Secrétaire général a jugé très encourageants les résultats obtenus dans le cadre du troisième cycle de négociations entre le gouvernement et l'Armée de libération nationale (ELN), qui s'est tenu à Cuba.
Malgré cela, le pays antillais continue de figurer sur la liste douteuse des pays soutenant le terrorisme, dans laquelle il a été inclus pour avoir respecté les protocoles établis en cas de rupture des négociations entre le gouvernement d'Ivan Duque et la guérilla.
En réponse à une question de Prensa Latina sur cette inclusion injuste, le représentant spécial d'Antonio Guterres a expliqué que l'on s'attendait à une révision de la mesure.
Source : Prensa Latina