Bruxelles, 18 juillet (RHC) Le troisième sommet de l'Union européenne (UE) et de la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes (CELAC) s'est achevé aujourd'hui sur une déclaration finale rejetant le blocus des États-Unis contre Cuba et sa nature extraterritoriale.
À cet égard, il se réfère à la dernière résolution adoptée à l'Assemblée générale des Nations unies en novembre dernier sur la nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé à la nation antillaise depuis plus de six décennies.
La déclaration mentionne également les obstacles aux transactions financières avec l'île en raison de son inscription sur la liste unilatérale des pays soutenant le terrorisme établie par Washington.
Le texte approuvé par le forum de deux jours exprime l'engagement des deux régions à renouveler et à renforcer leurs relations, "fondées sur des valeurs et des intérêts communs et sur des liens économiques, sociaux et culturels solides".
Le sommet UE-Celac, qui représente 60 pays et un milliard de personnes, a souligné la volonté de travailler ensemble pour être plus forts face aux défis actuels, notamment l'insécurité alimentaire, la pauvreté, les inégalités et la crise économique.
Dans un autre de ses points, le document appelle à la promotion des liens d'amitié entre les peuples d'Europe, d'Amérique latine et des Caraïbes, indépendamment des différences de leurs systèmes politiques.
En ce qui concerne le conflit en Ukraine, il reflète une profonde préoccupation pour les souffrances humaines et les difficultés qu'il entraîne pour l'économie mondiale, une situation dans laquelle il appelle à une paix juste et durable.
La guerre en Ukraine a généré des tensions au sein du forum, en raison de la position de l'Europe qui tente d'impliquer l'Amérique latine et les Caraïbes dans la croisade contre la Russie, sans tenir compte du fait que la Celac a déclaré la région Zone de Paix en 2014, lors de son deuxième sommet.
S'exprimant lors de la clôture officielle du Sommet des peuples, qui s'est déroulé en parallèle, le président colombien Gustavo Petro a affirmé que le seul intérêt de l'UE était de s'attaquer au conflit.(Source Prensa Latina)