La Havane, 19 juillet, (RHC)- Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a signé à Bruxelles avec d'autres dirigeants latino-américains et son homologue français, Emmanuel Macron, une déclaration commune appelant à la levée des sanctions contre le Venezuela.
Les signataires "ont appelé à des négociations politiques menant à l'organisation d'élections justes, transparentes et inclusives pour tous" souligne un communiqué rendu public ce mardi.
Le communiqué ajoute que ces élections devraient "permettre la participation de tous ceux qui le souhaitent, conformément à la loi et aux traités internationaux en vigueur, sous contrôle international".
Un tel processus, exige le texte, "doit s'accompagner d'une suspension des sanctions, de toutes sortes, en vue de leur suspension complète".
Outre Lula et Macron, les présidents de la Bolivie, de l'Argentine et de la Colombie, un haut représentant de l'Union européenne et des dirigeants du gouvernement et de l'opposition vénézuéliens ont signé le texte.
Ils se sont tous réunis lundi dans la capitale belge, en marge du troisième sommet de la Communauté des États d'Amérique Latine et des Caraïbes (CELAC) et de l'Union européenne (UE).
Le gouvernement vénézuélien et l'opposition ont repris leurs tentatives de dialogue au Mexique en 2022, avec la médiation de la Norvège.
La réunion de lundi visait donc à aborder le dialogue désormais au point mort entre le gouvernement bolivarien et l'opposition de droite vénézuélienne, considérée comme l'une des plus belliqueuses.
À plusieurs reprises, le président vénézuélien Nicolas Maduro a insisté sur la nécessité de lever les plus de 900 mesures coercitives unilatérales prises à l'encontre du pays, en raison des graves conséquences sociales et politiques qu'elles entraînent pour le peuple vénézuélien.
La vice-présidente du Venezuela, Delcy Rodriguez, qui a participé à la réunion de lundi avec d'autres dirigeants, avait rappelé lors du sommet des peuples, en marge du forum UE-CELAC, que 2019 avait vu le début d'un dangereux processus d'agression contre Caracas jamais connu auparavant, avec le début d'un "blocus criminel" sans précédent.
Source : Prensa Latina