La Havane, 25 juillet, (RHC)- De vastes secteurs de la société guatémaltèque se sont mobilisés ce lundi contre les actions torpillant le processus électoral et le Mouvement politique de gauche Semilla, Semence, dont le candidat à la présidence a terminé second au premier tour des élections le 25 juin dernier.
Après que le ministère public guatémaltèque a perquisitionné les bureaux du Tribunal suprême électoral (TSE) et le siège du Mouvement Semilla à la recherche de preuves dans le cadre d'une enquête sur la falsification de signatures dans la constitution du parti politique, le Tribunal suprême électoral a demandé une injonction devant la Cour constitutionnelle.
Ce recours qui vise à empêcher les autorités du pays d'interférer dans le processus électoral, a été rejeté par la Cour au motif qu'il n'était pas nécessaire, ce qui a entraîné une vague de protestations de la part des citoyens.
Des autorités indigènes, des scientifiques, des organisations sociales et des syndicats exigent la démission de la procureure générale du Guatemala, Consuelo Porras, du procureur Rafael Curruchiche et du juge Freddy Orellana. Ces secteurs ont appelé à la mobilisation populaire et à une grève nationale. En réponse, le ministère public a publié une déclaration réaffirmant qu'il ne serait pas soumis à des pressions dans le cadre de ses enquêtes.
Source : Sputnik news