"Nous rejetons catégoriquement toute tentative de domination ou d'exploitation de la région par des puissances étrangères, ainsi que l'instrumentalisation d'intérêts géopolitiques qui mettent en danger l'harmonie de l'Amazonie", a-t-il déclaré lors du IVe sommet des chefs d'État parties au traité de coopération amazonienne (OTCA).
Lors de son intervention au forum il a rappelé que ce territoire abrite des ressources naturelles stratégiques telles que des minéraux et des sources d'eau douce.
Luis Arce a critiqué le fait que l'Amérique Latine et les Caraïbes soient considérées comme une priorité dans la stratégie de sécurité nationale des États-Unis, ce qui signifie, selon lui, "qu'ils intéressent non seulement le département d'État, mais aussi le département de la défense".
Il a invité ses pairs à rester vigilants quant à l'installation de bases militaires dans la région et notamment au sein en Amazonie.
"Certains veulent contrôler l'Amazonie par des moyens militaires et d’autres par des ONG (organisations non gouvernementales). Nous n'acceptons pas que l'on veuille contrôler l'Amazonie de manière ouverte ou cachée", a souligné le président.
Luis Arce a rappelé les déclarations de la cheffe du commandement sud des États-Unis, le général Laura Richardson, sur les ressources naturelles de l'Amérique latine, dont le lithium.
Le chef d'État bolivien a estimé qu'il était essentiel de se pencher sur l'importance de l'Amazonie et de ses ressources naturelles pour la sécurité et le développement durable, dans une perspective de respect de la souveraineté et de l'autodétermination des pays de la région.
Source : Prensa Latina