Le président élu du Guatemala dénonce un coup d'État en cours
La Havane, 2 septembre, (RHC)- Le président élu du Guatemala, Bernardo Arévalo, a dénoncé ce vendredi un coup d'État en cours.
Il a ainsi réagi aux actions visant à interdire son parti, le mouvement progressiste Semilla, (Semence), et à annuler les résultats des élections.
Malgré une forte campagne de discrédit et de désinformation, Bernardo Arévalo a remporté le second tour des élections avec plus de 20 points d'avance sur sa rivale Sandra Torres, de l'Unité Nationale de l'Espoir (UNE).
"Il y a un groupe de politiciens et de fonctionnaires corrompus qui refusent d'accepter ce résultat", a déclaré Bernardo Arévalo lors d'une conférence de presse, dans la capitale guatémaltèque.
"Un plan a été mis en place pour briser l'ordre constitutionnel et violer la démocratie. Ces actions constituent un coup d'État promu par les institutions qui devraient garantir la justice dans notre pays", a-t-il fait remarquer.
Accompagné de la vice-présidente élue, Karin Herrera, Bernardo Arévalo a blâmé la procureure générale Consuelo Porras, le chef du bureau du procureur spécial contre l'impunité, Rafael Curruchiche, et le septième juge de l'instance pénale, Fredy Orellana.
Le président élu a appelé le peuple guatémaltèque, la société civile, les entrepreneurs et les travailleurs, le mouvement populaire, les églises et les autorités indigènes, les étudiants, entre autres acteurs sociaux, à s'unir pour défendre la démocratie et le respect absolu de la volonté du peuple. Source : Prensa Latina