La Havane, 13 septembre, (RHC)- Le président argentin, Alberto Fernandez, a lancé ce mardi un appel au multilatéralisme et à l'élimination des armes de destruction massive, lors de l'ouverture de la deuxième Conférence d'Amérique Latine et des Caraïbes sur les opérations de paix des Nations Unies.
Devant les ministres de la Défense et des autorités de 24 pays de la région et du monde, le président argentin a lancé une mise en garde contre la complexité du contexte actuel et appelé à mettre fin aux inégalités et à la violence.
"L'Argentine, et son gouvernement en particulier, ont toujours cru en la nécessité de respecter le multilatéralisme, ce qui implique le respect des principes et de la charte des Nations Unies, qui est notre constitution mondiale", a-t-il déclaré.
"L'Amérique Latine et les Caraïbes sont une zone de paix, nous ne nous menaçons pas militairement les uns les autres et nous ne développons pas d'armes nucléaires. Nous devons approfondir cette logique et la faire prévaloir dans le monde entier car, malheureusement, l'esprit humain mis au service du mal fait des dégâts incalculables", a-t-il ajouté.
Il a appelé les participants à remplir les nations de nourriture et non d'armes.
D'autre part, il a souligné qu'aujourd'hui les hégémonies ont disparu et que le Sud commence à s'éveiller avec son incorporation dans des forums tels que le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde et Afrique du Sud), qui s'élargira en 2024 et qui représentera 44 % de la population et 36 % du PIB mondial.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Santiago Cafiero, a assuré que l’Argentine croit en la solidarité et au multilatéralisme coopératif et qu'elle défend les droits de l'homme.
"Nous voulons que la voix de la région soit entendue. En cette période de conflit et d'incertitude, où la sécurité internationale est en jeu, nous sommes la zone de paix la plus peuplée et nous sommes exempts d'armes nucléaires. Nous sommes un espace qui peut apporter un témoignage concret et spécifique sur la manière dont les conflits sont résolus, a-t-il déclaré.
Source : Prensa Latina