La Havane, 4 octobre, (RHC)- La CEPALC, la Commission économique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes a lancé un nouvel appel, mardi, à l’élimination des inégalités et de la pauvreté dans la région.
Présentant le rapport sur l'institutionnalisme social dans la région, le secrétaire exécutif de ce mécanisme des Nations Unies, José Manuel Salazar-Xirinachs, a déclaré qu'il s'agit de l'une des bases de nouvelles politiques publiques de qualité, efficaces et durables.
Rédigé par un groupe d'experts de la CEPALC, le rapport souligne l'importance d'intégrer les objectifs sociaux à ceux de l'augmentation de la productivité et du marché du travail, afin de générer un plus grand bien-être au sein de la population.
A l’ouverture de la 5e conférence régionale sur le développement social, le secrétaire exécutif de la CEPALC a dressé un bilan de la situation de la plupart des pays de la région, qui est pire que celle de la décennie perdue des années 1980.
Avec un produit intérieur brut de seulement 0,8 %, qui n'est pas le résultat des crises actuelles mais d'une période beaucoup plus longue, il est nécessaire de prendre les mesures qui s'imposent pour guérir la maladie, a-t-il déclaré.
Il a rappelé que cette situation a également des répercussions sur le secteur du travail, où la croissance des nouveaux emplois atteint à peine 1,3 point de pourcentage, ce qui est nettement insuffisant pour garantir le minimum nécessaire à la population.
Le rapport se compose de quatre chapitres avec une analyse des progrès des institutions sociales dans la région, une étude comparative entre l'Amérique latine et les Caraïbes et l'Union européenne, et le rôle de la gouvernance et de la transparence.
Il se termine par une série d'indications pour parvenir à des politiques solides, actives et vérifiables et permettre d'atteindre les objectifs sociaux de l'Agenda 2030 pour le développement durable.
Source : Prensa Latina