La Havane, 19 octobre, (RHC)- Le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a qualifié mercredi de tragédie injustifiable la frappe aérienne israélienne sur l'hôpital baptiste Al-Ahli dans la bande de Gaza, attaque qui a fait au moins 500 morts.
"L'attaque de l'hôpital baptiste Al-Ahli est une tragédie injustifiable ; les guerres n'ont pas de sens, les vies sont perdues à jamais, les hôpitaux, les maisons, les écoles construits avec tant de sacrifices sont détruits en quelques instants", a écrit Lula sur le réseau social X (anciennement Twitter).
"Les innocents ne peuvent pas payer pour la folie de la guerre" a-t-il martelé.
L'attaque du centre de santé, la plus sanglante depuis 15 ans, a tué plus de 500 personnes, dont des médecins, des infirmières, des membres du personnel, des patients et des milliers de civils qui s'étaient réfugiés dans les locaux.
Le gouvernement israélien a nié toute responsabilité dans l'attaque aérienne contre l'hôpital et a affirmé qu'il s'agissait d'une tentative ratée de l'organisation palestinienne du Jihad islamique.
Des experts ont conclu qu’une telle frappe aérienne était lancée depuis un chasseur, une arme dont l’organisation du Jihad islamique ne dispose pas.
Depuis le début du conflit entre Israël et l'aile militaire du mouvement palestinien Hamas, Lula a activement critiqué les attaques massives et les morts civiles dans la confrontation au Moyen-Orient.
Sa position est liée à la présidence du Brésil du Conseil de sécurité des Nations Unies.
En réponse à la tragédie de la clinique, le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas a décrété trois jours de deuil pour les victimes et a imputé la responsabilité de l'attaque à Israël, la qualifiant de massacre militaire.
Le 7 octobre, le Hamas a lancé de manière inattendue une offensive sans précédent contre des villes situées pour la plupart dans des zones occupées depuis 75 ans par Tel-Aviv en Cisjordanie.
En réponse à cet assaut, l'armée israélienne a lancé l'opération "Épée de fer", en lançant plusieurs vagues de frappes aériennes sur Gaza.
À ce jour, au moins 2 800 Palestiniens ont été tués et quelque 10 000 blessés dans les bombardements de l'enclave.
Source : Prensa Latina