La Havane, 27 octobre, (RHC)- Des centaines de milliers de voix se sont élevées jeudi au Venezuela pour réclamer un cessez-le-feu de la part d'Israël contre la bande de Gaza, où plus de sept mille personnes ont perdu la vie ces 20 derniers jours.
Des travailleurs, des étudiants, des représentants de mouvements sociaux et la population en général ont défilé sur l’une des principales artères de Caracas et jusqu'au siège de l'Assemblée nationale pour manifester leur soutien inconditionnel à la Palestine.
À la fin de la marche, l'ambassadeur palestinien au Venezuela, Fadi Alzaben, a remercié les Vénézuéliens pour "tant d'amour et de soutien inconditionnel" à la Palestine et, plus que jamais, pour la solidarité et le soutien du gouvernement et du peuple vénézuéliens, provenant des "coins les plus divers de cette patrie" au cours des dernières semaines.
Il a commenté les atrocités commises par Israël ces derniers jours et déclaré que le "peuple palestinien souffre des agressions" de la puissance occupante israélienne, qui se sont intensifiées après le 7 octobre.
Les pilonnages systématiques ont déjà coûté la vie à plus de 7 000 personnes, principalement des femmes et des enfants, et blessé plus de 19 000 autres, en plus de provoquer le déplacement de 1,4 million de Palestiniens à l'intérieur de la bande de Gaza, dans un périmètre de 350 kilomètres carrés.
L'ambassadeur a ajouté que les "attaques génocidaires" ont entraîné la destruction d'hôpitaux, de maisons, de bâtiments et d'églises, en violation du droit international et du droit international humanitaire, auxquels il a ajouté le blocus illégal de l'enclave côtière qui empêche l'accès à l'aide humanitaire.
Nous demandons à la communauté internationale, à l'ONU et à son secrétaire général, Antonio Guterres, d'intervenir immédiatement pour que les postes frontières soient ouverts et que l'aide puisse parvenir à notre peuple, a souligné le diplomate.
Le premier vice-président du Parti socialiste unifié du Venezuela, Diosdado Cabello, a souligné pour clôturer la grande manifestation à Caracas qu'à Gaza, il n'y a pas de guerre, mais une politique d'extermination, un génocide contre un peuple qui a droit à ces terres que l'impérialisme lui a enlevées et dont il ne se soucie pas.
Source : Prensa Latina