La Havane, 14 novembre, (RHC)-  Le premier vice-président du Parti socialiste unifié (PSUV), Diosdado Cabello, a assuré lundi que le Venezuela ne se laissera pas enlever ne serait-ce qu'un pouce du territoire situé à l'ouest du fleuve Essequibo, une zone en litige avec le Guyana voisin.

Il a affirmé que cet espace territorial de près de 160 000 kilomètres carrés appartient au peuple vénézuélien.

"Nous ne voulons pas la guerre, pas du tout, toujours la paix", a-t-il souligné.

Sur la question militaire, il a déclaré que le Guyana serait utilisé comme base militaire.

Diosdado Cabello a rappelé qu'en 2001 ou 2002, ils ont déguisé l'installation d'une base de lancement de fusées à partir de ce pays, ce à quoi s'est opposé le commandant Hugo Chávez (1954-2013) et ils ont abandonné l'idée, "grâce à la force et aux arguments" du leader bolivarien.

Il a d’autre part souligné qu'Exxon Mobil et les compagnies pétrolières transnationales sont derrière toutes les manœuvres du gouvernement guyanais.

Il a dénoncé le fait que cette société nord-américaine est celle qui paie les avocats du Guyana contre la République bolivarienne à la Cour internationale de justice, mais aussi les ministres et les employés, "un rôle très triste pour un pays dont les dirigeants dépendent d'une société transnationale".

Le Venezuela fait tout ce qu'il est en droit de faire pour se voir octroyer tout ce territoire conformément à l'accord de Genève de 1966, le reste "n'étant que des intérêts financiers", a-t-il déclaré.

Se référant au référendum consultatif du 3 décembre pour la défense de la Guyana Essequiba, le dirigeant du PSUV a déclaré que cette question "concerne, engage et implique tous les Vénézuéliens".

Il s'est dit convaincu que le peuple répondra par l'affirmative aux cinq questions du référendum et qu'il aura la volonté de défendre un territoire qui "a historiquement appartenu à notre pays".

Source : Prensa Latina