La Havane, 16 novembre, (RHC)- Les condamnations d’Israël par la communauté internationale et les appels pressants pour protéger les civils palestiniens prolifèrent après le raid sur l’hôpital Al-Shifa, à Gaza.
Le président français, Emmanuel Macron, a condamné "avec la plus grande fermeté" les bombardements d'infrastructures civiles.
De son côté, le Qatar, médiateur clé pour les négociations sur la libération des otages aux mains du Hamas, a réclamé "une enquête internationale" sur les raids israéliens dans les hôpitaux de Gaza, qualifiant l'opération dans l'établissement Al-Shifa de "crime de guerre".
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a lui qualifié mercredi Israël d'"Etat terroriste", dénonçant le coût en vie humaine des bombardements israéliens de la bande de Gaza.
A Washington, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, a affirmé que la Maison Blanche n’avait pas "donné de feu vert aux opérations autour de l'hôpital Al-Shifa".
Pourtant, mardi, il avait corroboré les affirmations de l'allié israélien sur une soi-disant utilisation d'hôpitaux de Gaza à des fins militaires, dont Al-Shifa, des déclarations qualifiées par le Hamas de "feu vert" à Israël pour "commettre de nouveaux massacres".
La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien, sans précédent depuis la création d'Israël. Environ 1.200 personnes ont été tuées, essentiellement des civils massacrés ce jour-là, selon les autorités.
Les bombardements israéliens qui s’en sont suivis ont fait 11.500 morts, majoritairement des civils, parmi lesquels 4.710 enfants, selon le gouvernement du Hamas.
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