La Havane, 22 novembre, (RHC)- Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a appelé mardi à un cessez-le-feu immédiat et complet dans l'escalade actuelle du conflit israélo-palestinien, en particulier en ce qui concerne les actions belliqueuses d'Israël à Gaza.
"Nous appelons également à la mise en place de corridors humanitaires afin de garantir que l'aide et les autres services de base parviennent à tous ceux qui en ont besoin dans la bande de Gaza", a-t-il ajouté dans son discours d’ouverture du Sommet extraordinaire des BRICS.
Il a également appelé la communauté internationale "à faire preuve de retenue et à cesser d'alimenter ce conflit, notamment en cessant de fournir des armes aux parties".
Enfin, il a demandé à la Cour pénale internationale de poursuivre d'urgence les responsables de crimes de guerre.
Le président Ramaphosa a rappelé que le groupe des BRICS, en tant que voix importante du Sud représentant une grande partie de l'humanité, a un rôle vital à jouer dans l'effort international pour parvenir à une paix juste et durable.
De son côté, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a averti que le monde est confronté à une catastrophe humanitaire au Moyen-Orient, où des innocents paient le prix de la folie de la guerre.
"Le nombre élevé de morts - plus de 12 000 personnes, dont 5 000 enfants - nous consterne beaucoup", a déclaré Lula lors du sommet virtuel extraordinaire des BRICS.
Il a rappelé qu'en raison du conflit israélo-palestinien, "il y a encore 29 000 blessés et 3 750 disparus, dont beaucoup d'enfants".
Comme l'a dit le secrétaire général des Nations unies, António Guterrez, la bande de Gaza "est en train de devenir un cimetière d'enfants", a indiqué l'ancien dirigeant ouvrier.
Il a rappelé que le Brésil a condamné avec véhémence les attaques de l'aile militaire du mouvement Hamas le 7 octobre et que trois Brésiliens ont été victimes de ces épisodes.
"À plusieurs reprises, nous avons réitéré l'appel à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages", a-t-il déclaré.
Cependant, il a dénoncé "de tels actes barbares ne justifient pas l'usage indiscriminé et disproportionné de la force contre des civils".
Source : Prensa Latina