La Havane, 27 novembre, (RHC)- La Cour suprême de justice du Venezuela a souligné dimanche qu’aucun agent étranger ne peut empêcher le référendum consultatif sur l’Essequibo convoqué le 3 décembre.
Cette instance a averti que la République coopérative du Guyana et la Cour internationale de justice (CIJ) tentent d'empêcher le référendum consultatif sur l’Essequibo, territoire de quelque 1 600 kilomètres carrés en litige avec le Guyana voisin.
Le Guyana, avec l’appui d’Exxon mobile, transnationale des pétroles, a eu recours à la Cours internationale de Justice de La Haye dans le but de dénoncer l’organisation du référendum au Venezuela et la suspension de 3 des 5 questions inscrites sur le bulletin.
Les magistrats la Cour suprême de justice du Venezuela ont affirmé que la tradition de défense de cette région est contenue dans la Constitution en vigueur, mais qu'il ne s'agit pas d'un fait isolé, puisqu'elle a également été incluse dans des lois antérieures.
Pour ces raisons, la Cour a exhorté toutes les branches du gouvernement - exécutif, législatif, judiciaire, électoral et citoyen - à empêcher que la souveraineté ne soit sapée.
Sur cette base, elle a considéré que l'organisation du référendum du 3 décembre constitue un droit fondamental des Vénézuéliens et que, conformément aux principes d'autodétermination et de non-intervention, aucun organisme international ou État ne peut se prononcer à ce sujet
La Cour suprême de Justice du Venezuela a ainsi exhorté l'ensemble de la société à défendre l'intégrité territoriale et la souveraineté.
Les magistrats de cette cour ont réaffirmé que l'accord de Genève était le seul instrument juridique permettant de résoudre pacifiquement le différend territorial entre le Venezuela et le Guyana, et qu'ils ne reconnaissaient pas les sentences entachées de nullité, "comme dans le cas de la sentence (arbitrale) de Paris de 1899", un instrument par lequel des puissances telles que les États-Unis et le Royaume-Uni ont cherché à déposséder le Venezuela de l'Essequibo.
Source : TeleSur