Guatemala, 29 décembre (RHC) Le Gouvernement du Guatemala a commémoré avec le changement de la Rose de la Paix les Accords signés un jour comme aujourd'hui en 1996 qui ont mis fin à 36 ans de conflit armé.
Au Palais National de la Culture de la capitale, sans la présence du Président Alejandro Giammattei, le directeur exécutif de la Commission pour la Paix et les Droits de l'Homme, Ramiro Contreras, a souligné que cette question était prioritaire.
Pour parvenir à la paix, les efforts de la population sont nécessaires, ainsi que les actions gouvernementales à travers des interventions réelles, transparentes et efficaces, à la recherche de cet objectif, a déclaré le fonctionnaire.
Il a indiqué que l'entité qu'il dirige, qui est subordonnée à la présidence, fonctionne depuis trois ans, au cours desquels elle a promu de manière transparente la consolidation de la démocratie, de la justice et du respect des droits de l'homme.
Parmi les différentes actions menées, il a mentionné la création de 17 bureaux régionaux au niveau national, tout en soulignant la défense efficace et historique de l'État du Guatemala.
Il a souligné la mise en œuvre du programme "Ambassadeur de la paix", une initiative qui reconnaît le travail et les actions promues par le pouvoir exécutif et d'autres acteurs sociaux, dans le cadre de leurs compétences institutionnelles, pour promouvoir une culture de la paix et du dialogue.
L'échange de la rose de la paix a été effectué par le commandant général des pompiers volontaires, Giovanni Cordón, et le commissaire présidentiel pour la liberté religieuse, Robín Agustín García.
Le médiateur guatémaltèque pour les droits de l'homme, Alejandro Córdova, a souligné dans un communiqué publié ce matin qu'il subsistait des problèmes de fond que les accords visaient à résoudre.
Les analystes politiques s'accordent à dire que l'administration actuelle du pays a fait le contraire de la construction d'une culture de la paix.
"Tout n'a été que corruption, violence, augmentation des expulsions dans tout le pays, répression politique et attaques contre les défenseurs des droits de l'homme", a déclaré Jorge Santos, coordinateur de l'Unité des défenseurs des droits de l'homme du Guatemala (Unidad de Defensores de Derechos Humanos de Guatemala).
Douze accords ont mis fin au conflit, le dernier, l'accord de paix ferme et durable, ayant été signé le 29 décembre 1996 par les quatre commandants de l'Unité révolutionnaire nationale guatémaltèque, ainsi que par le président de l'époque, Álvaro Arzú (1996-2000).
L'événement se déroulera au Palais national, en présence de dix chefs d'État et de gouvernement et de deux mille invités et délégués de différents secteurs (PL).