Argentine : Des syndicats accusent le gouvernement  d'intimidation

Édité par Reynaldo Henquen
2024-01-12 10:40:51

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La Havane, 12 janvier, (RHC)- La CTA-A, la Centrale des Travailleurs de l’Argentina - Autonome a accusé jeudi le gouvernement de Javier Milei de persécution et d'intimidation, après avoir reçu des amendes pour des manifestations organisées en décembre.

Par l'intermédiaire du ministère de la Sécurité, le gouvernement a convoqué la CTA-A, la Fédération nationale territoriale, l'Association des travailleurs de l'État (ATE) et d'autres centrales syndicales et mouvements sociaux et exige le paiement de plus 56 millions de pesos (71 396 dollars) pour avoir participé aux manifestations organisées les 22 et 27 du mois dernier, a déclaré le groupe dans un communiqué.

"Ces sanctions sont des actes de persécution et d'intimidation. Elles visent à maintenir une règle qui est clairement inconstitutionnelle et qui, de plus, veut nous attribuer un crime que nous n'avons en aucun cas commis. Nous, les travailleurs, exerçons notre droit de protestation", souligne le texte.

La CTA-A a également déclaré qu'elle avait fait les démarches nécessaires auprès des tribunaux et de l'Organisation internationale du travail pour dénoncer un protocole anti-manifestation approuvé par la ministre de la Sécurité, Patricia Bullrich.

"Le ministère n'a pas l'autorité nécessaire pour modifier le code pénal et établir ces sanctions. Nous rejetons et répudions cette action persécutrice, discriminatoire et cet abus de pouvoir, et nous déposerons de nouvelles plaintes auprès d'organismes internationaux", ajoute le communiqué.

En outre, la CTA-A a ratifié sa participation à la grève générale prévue pour le 24 de ce mois contre les mesures du gouvernement.

"Nous exigerons des législateurs qu'ils rejettent le décret de nécessité et d'urgence 70/2023 et le projet de loi omnibus, par lesquels le président a l'intention de gouverner par décret, d'exercer un abus de pouvoir, de soumettre le Congrès et de balayer les droits du travail et les droits sociaux du peuple argentin, en cherchant à établir un état de siège de facto, conclut le communiqué.

 

Source : Prensa Latina

 



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