Selon certaines informations, la réunion a convenu de la création de sous-commissions chargées d'examiner les questions relatives au litige.
A l'issue de la réunion de jeudi, le ministre vénézuélien a enjoint le Guyana à "rejeter absolument la possibilité que des tierces parties interfèrent ou puissent tirer profit" de ce conflit.
Le Venezuela a dénoncé dans le passé la main du géant pétrolier Exxon Mobile dans le litige entre les deux nations et les manœuvres militaires conjointes entre le pays voisin et le Commandement Sud des Etats-Unis.
Le chef de la diplomatie vénézuélienne a également souligné l'importance de tracer "une feuille de route" pour régler la dispute territoriale par la voie diplomatique, appelant son voisin à "réaffirmer qu'aucune des parties n'en viendra à des menaces ou à invoquer l'usage de la force".
Ce fut "une discussion très franche, très ouverte", a ajouté Yvan Gil.
De son côté, le ministre guyanien a affirmé que son pays reste "engagé à résoudre la controverse (...) d'une manière très pacifique".
Hugh Todd a cependant réitéré la position de son pays: pour le Guyana, c'est à
Le Venezuela souligne de son côté la validité de l’accord de Genève signé en 1966 qui appelle au règlement négocié et qui soutient que le fleuve Essequibo doit être la frontière naturelle entre les deux pays.
Le différend entre Caracas et Georgetown a refait surface après le lancement en septembre 2023 d'appels d'offres pétroliers par le Guyana, sur des zones en litige puis le référendum organisé en réaction le 3 décembre au Venezuela pour la défense de la revendication sur l'Essequibo.
Source : TeleSur