La question a été soulevée au cours de la conférence habituelle du président, non seulement parce que c'était le 30e anniversaire de l'assassinat, mais aussi en raison d'une nouvelle version selon laquelle il y aurait eu un deuxième tireur, un fait qui avait été dissimulé jusqu'à présent.
Le président a rappelé que l’individu en question n'est ni plus ni moins qu'un subordonné de Genaro García Luna, ex-secrétaire à la sécurité publique sous le gouvernement de Felipe Calderón et aujourd’hui poursuivi en justice pour trafic de drogue, conspiration et association des malfaiteurs.
"C'est ce que dit le Bureau du Procureur, donc en fait ce n'est pas n'importe qui", a-t-il dit.
Il a répété que l'assassinat de Colosio était un crime d'État. "Il s'agit d'une affaire d'État et en ce qui me concerne, l'enquête ne s'arrêtera pas, je ne vais pas la mettre en veilleuse.
Je ne suis pas fermé, je n'ai pas l'intention d'utiliser une situation aussi regrettable à des fins politiques, mais il est important qu'il n'y ait pas d'impunité dans un crime qui, selon le bureau du procureur général, a une relation avec une institution de l'État".
Source : Prensa Latina