Au cours de sa conférence de presse habituelle, le président s’est engagé dans un débat avec une journaliste d’Univision voulant défendre la correspondante en chef du New York Times au Mexique.
Le président mexicain avait critiqué la veille la correspondante du NYT pour son ultimatum à répondre à un questionnaire sur les accusations de liens présumés entre lui, ses enfants et le trafic de drogue.
Le président Lopez Obrador, a signalé à la représentante d'Univision qu'ils font du journalisme de faction et qu'ils sont biaisés en faveur de groupes d'intérêts.
Ils sont trop proches du pouvoir économique et politique, comme Univision, NYT, Washington Post et, au Mexique, Reforma, qui ne voient que la tache dans l'œil d'autrui et non la bûche dans le leur.
Il a répété que le NYT n'allait pas les mettre sur le banc des accusés. Ils avaient l'habitude de le faire lorsque les autorités se laissaient subjuguer. Aujourd'hui, ils doivent nous respecter en tant qu'autorité légalement constituée", a-t-il souligné.
À ce stade, il a demandé à son interlocutrice pourquoi Univision et les autres médias mentionnés n'ont rien dit sur les injustices inhumaines et les violations de la loi et des droits de l'homme dans le cas du journaliste Julian Assange, simplement parce qu'il a dit la vérité.
S'ils extradent et condamnent Assange qui, en tant que journaliste, a obtenu des informations d’ailleurs diffusées également par le NYT, qui, cependant, n'est ni accusé ni sanctionné, alors ils devraient rendre la statue de
Source: Prensa Latina