Lors d'une rencontre avec la presse, organisée par l'agence EFE, le président Arévalo a signalé qu’il envisageait des mesures visant à faire du Guatemala une nation inclusive, où l'égalité et le rôle des peuples indigènes sont pris en compte.
Répondant à une question du correspondant de Prensa Latina en Espagne, il a déclaré qu'il n'était pas possible de parler de réconciliation à l'égard des élites politico-criminelles qui ont promu "un coup d'État au ralenti".
Il a souligné qu’après d'obscures manœuvres visant à boycotter son investiture, il a pu entrer en fonctions grâce aux pressions internationales et à celles des majorités guatémaltèques.
Il a admis qu’il n’avait pas le pouvoir de démettre de ses fonctions la procureure générale, Consuelo Porras, l’une des principales figures de la persécution politique dont il a fait l’objet, et qu’il étudiait les moyens de la contraindre à démissionner.
Il a déclaré qu'en un mois et une semaine de mandat, il avait adopté des mesures pour nettoyer les institutions de la corruption, même s'il a reconnu qu'il restait beaucoup à faire.
Il a souligné que "l'éducation, la santé, les infrastructures, l'investissement pour le développement dans tous les domaines et la participation pertinente des peuples indigènes" sont les priorités de son gouvernement.
Source : Prensa Latina