Gustavo Petro au 8ème Sommet de la CELAC.

Kingstown, 1 mars (RHC) Le président colombien Gustavo Petro a affirmé vendredi que le principal danger pour concevoir l'Amérique Latine comme une zone de paix est la crise climatique générée par le système capitaliste, lors de son discours au 8ème Sommet des Chefs d'Etat de la Communauté des Etats Latino-américains et des Caraïbes (CELAC).

Le chef d'État colombien a souligné que pour "nous considérer comme une zone de paix", il est nécessaire d'"évaluer les dangers que représente la paix en Amérique latine et dans les Caraïbes".

"Il y en a un immense, qui est celui du monde, de l'humanité elle-même, de la planète : "Pourquoi la violence augmente-t-elle dans le monde ?

"J'ose suggérer qu'elle est liée au principal problème de l'humanité, la crise climatique, qui est produite par un système économique, appelons-le par son nom, le capitalisme", a-t-il souligné.

Selon lui, pour la surmonter, il faut une nouvelle économie décarbonée.

Il a souligné que l'augmentation de la violence et des guerres dans le monde est liée à la crise climatique et doit être surmontée par une économie décarbonée.

La paix dans notre région est synonyme d'autonomie politique, économique et militaire.

En ce sens, il a déclaré qu'"il est naïf de penser que nous serons une zone de paix si nous nous alignons sur les grands blocs de puissances militaires en conflit pour des raisons commerciales".

Il s'est demandé s'il n'était pas temps d'approfondir les mécanismes par lesquels les armées, les forces de police, les forces publiques et, surtout, les armes qui existent en Amérique latine sont mises au service des objectifs politiques de la région politique autonome au sein du monde (Source:PL).