La Havane, 7 mars, (RHC)- Le Venezuela a fermement rejeté mercredi le renouvellement du décret que les États-Unis utilisent depuis près de 10 ans pour justifier une campagne soutenue d'agression contre son peuple, en violation du droit international.

Le président Joe Biden a en effet renouvelé le décret signé en 2015 par Barack Obama et déclarant que la nation sud-américaine constituait une "menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère" des États-Unis.

Le ministère vénézuélien des Affaires étrangères souligne dans un communiqué que cette action "inutile, absurde et hostile" démontre que les dirigeants décadents de Washington ne sont pas capables de concevoir une politique étrangère cohérente qui ne soit pas basée sur la coercition, le chantage ou le manque de respect.

La note souligne qu'ayant l'opportunité de "corriger les erreurs et les injustices du passé", qui affectent même ses propres intérêts, la Maison Blanche choisit de continuer à appliquer son "terrorisme économique" par le biais de plus de 930 mesures contre la République bolivarienne.

Le texte rappelle que la crise migratoire, qui préoccupe tant d'acteurs politiques, est une conséquence directe et immédiate de leurs mesures coercitives et de leurs blocus.

Source : Prensa Latina