A la clôture d’un séminaire international à Quito sur la sécurité et la criminalité, le président Noboa a affirmé que les groupes terroristes derrière la prise de la station de télévision ont cherché à déstabiliser son gouvernement pendant les deux premières semaines de janvier.
"Mais un matin, j'ai décidé de déclarer l'état de conflit armé non international", a souligné Noboa.
Il a assuré que les groupes criminels organisés s'étaient partagé les quartiers des différentes prisons du pays, qui étaient devenues leur centre d'opérations criminelles. "Aujourd'hui, nous avons changé cette réalité", a-t-il déclaré.
Mais, ce vendredi même, le président a fait publier un décret dans lequel il renouvelle pour trente jours supplémentaires l'état d'urgence décrété dans tout le pays le 8 janvier.
Cette mesure, qui s'applique aussi dans les prisons, où de la drogue et des armes avaient été saisies, est liée à la «grave agitation intérieure» et au «conflit armé intérieur» auxquels est confrontée la nation, selon le document.
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