Elle a mis en garde contre les mesures coercitives unilatérales "utilisées comme moyen d'extorsion contre les pays qui ne sont pas alignés, ce qui fait d'eux l'axe central de la politique étrangère des États-Unis".
Elle a d’autre part expliqué que dans le système Swift, la majorité des opérations et des transactions financières entrent et sortent par les Etats-Unis. Ce pays exerce le plus grand contrôle sur ce système, l'un des instruments d'agression économique les plus exquis au monde, qui permet d'exclure un pays du système financier en appuyant sur un simple bouton.
"Si nous voulons réfléchir à une nouvelle architecture financière, nous devons commercer dans nos monnaies, nous devons compenser dans nos monnaies, nous devons épargner et nous financer dans nos monnaies", et c'est ce que font les BRICS.
Elle a dénoncé le vol d'actifs vénézuéliens sous prétexte de ne pas reconnaître le gouvernement de Caracas, avec plus de 22 milliards de dollars gelés sur des comptes, y compris de l'or.
Les mesures coercitives unilatérales appliquées par l'impérialisme américain contre le Venezuela n'ont pas seulement affecté notre pays, mais ont également eu un impact négatif sur toute la région, a déclaré la vice-présidente.
"L'exemple le plus terrible d'un point de vue humanitaire est celui d'Haïti aujourd'hui. Le Venezuela, par le biais de PetroCaribe, a donné plus de quatre milliards de dollars à ce pays.
"Aujourd'hui, la situation (en Haïti) est devenue une excuse pour justifier l'invasion militaire de cette nation. Les responsables de la situation que connaît actuellement l'île sont ceux qui ont bloqué le Venezuela et mis fin au programme PetroCaribe", a-t-elle souligné.
La vice-présidente a rappelé qu'en raison des sanctions, entre 2015 et 2023, le Venezuela a cessé de produire 3,4 milliards de barils de pétrole, ce qui équivaut à 232 milliards de dollars. "Ce sont des chiffres faciles à dire, mais imaginez les répercussions et ce que signifie la chute de 99 % de nos revenus", a-t-elle souligné.
Source : TeleSur