Quito, 30 septembre (RHC).- La Rencontre Latino-américaine Progressiste qui a rassemblé à Quito 35 partis politiques de gauche de 20 pays a pris fin aujourd'hui par l'adoption d'un plan régional pour contrecarrer le nouveau renforcement de la droite en Amérique Latine.
L'adoption de la déclaration finale a été précédée de deux tables de travail dont les participants ont analysé les défis que doivent relever les gouvernements progressistes dans la région et la menace de nouveaux coups d'état de la droite.
Hier, le président équatorien, Rafael Correa, a lancé un appel, dans le discours d'ouverture, à l'unité de la gauche latino-américaine pour élaborer des agendas communs et bâtir la patrie souveraine régionale.
Le président équatorien a également lancé une mise en garde sur une renaissance de la droite en Amérique Latine. Il a souligné que seule l'intégration permettra d'obtenir la nouvelle indépendance définitive.
De nombreuses personnalités de la région ont pris part à la Rencontre Latino-américaine Progressiste. Parmi elles se trouvaient l'ex président du Honduras, Manuel Zelaya et l'ex sénatrice colombienne Piedad Córdoba.
Le représentant de Cuba, Omar García, a appelé les forces de gauche à contrecarrer l'hégémonie qu'exercent les États-Unis et la droite régionale sur la communication.