L'escalade de ces dernières semaines exacerbe la détérioration déjà en cours, affectée par le contrôle exercé par les gangs sur les routes clés reliant les zones agricoles du nord et du sud et perturbant l'approvisionnement en marchandises, y compris les denrées alimentaires.
Les agences sur le terrain estiment que le nombre d'enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère a augmenté de 19% cette année et que près de la moitié de la population a besoin d'une aide alimentaire sous une forme ou une autre.
Selon la directrice générale du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF), Catherine Russell, la crise actuelle de la malnutrition est entièrement d’origine humaine et elle a un impact disproportionné sur les enfants et les femmes.
L'ONU s'inquiète notamment de l'impact de la violence des gangs sur la hausse des prix et la faible production agricole, ainsi que de l'agitation politique, des troubles civils, de la pauvreté invalidante et des catastrophes naturelles.
Source : Prensa Latina