Il a averti, devant le Conseil des droits de l’homme à Genève, qu’une génération entière risque d’être victime de traumatismes, de violences et de privations.
Rien qu’entre le premier janvier et le 20 mars, 1 434 personnes sont décédées et près de 800 autres ont été blessées dans les violences liées aux gangs en Haïti.
"Il s’agit de la période la plus violente depuis la mise en place, il y a deux ans, du mécanisme de surveillance des victimes des meurtres, blessures et kidnappings liées à la violence des gangs", a déploré Volker Türk.
Le représentant permanent d’Haïti auprès de l’ONU à Genève, Justin Viard, a salué le rapport du Haut-commissaire et souligné les profonds défis auxquels le peuple haïtien est confronté.
Il a profité de l’occasion pour souligner que la communauté internationale doit agir ensemble pour lutter à la fois contre les gangs et contre les causes profondes de la crise, notamment le chômage généralisé, un système éducatif défaillant et l'insécurité alimentaire.
"Nous devons passer des paroles aux actions concrète… Nous ne pouvons permettre qu’Haïti apparaisse un jour dans une page de l’histoire comme un exemple de l’impuissance de la communauté internationale ou de l’abandon de la population d’un État membre de l’ONU" a-t-il déclaré.
Source : ONU info