Équateur: La défense de Jorge Glas présente un habeas corpus

Édité par Reynaldo Henquen
2024-04-08 15:13:44

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

 

La Havane, 8 avril, (RHC)- Sonia Vera, avocate internationale de l’ancien vice-président équatorien, Jorge Glas, a présenté dimanche un habeas corpus.

Elle a plaidé pour que son client, considéré comme victime d’une persécution politique et judiciaire et arrêté vendredi à Quito après avoir été sorti de force de l’ambassade du Mexique, puisse se défendre en liberté.

Peu avant, elle avait dénoncé le fait que l’ancien vice-président ne pouvait pas communiquer avec son équipe de défense depuis plus de deux jours.

"Nous exigeons accès immédiat et transparence" a-t-elle écrit sur ses réseaux sociaux.

Par ailleurs, la commission parlementaire de contrôle d’audit et celle des relations internationales ont convoqué la ministre des Affaires étrangères, Gabriela Sommerfeld, la ministre de l’Intérieur, Monica Palencia et le ministre de la Défense, Gian Carlo Loffredo. Ils devront s’expliquer après-demain sur les violations de la Constitution, de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques et du code intégral pénal que suppose l’irruption violente de la police dans une ambassade étrangère pour arrêter l’ancien vice-président.

Le personnel diplomatique mexicain basé à Quito a quitté l’Équateur dimanche deux jours après le raid policier contre l’ambassade du Mexique. Cet événement inédit a provoqué la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays et soulevé une vague de réprobation internationale notamment en Amérique Latine.

"Alarmé", le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a estimé que toute violation des enceintes diplomatiques compromettait "la poursuite de relations internationales normales", selon son porte-parole.

Les Etats-Unis ont de leur côté encouragé le Mexique et l'Equateur "à résoudre leurs différends dans le respect des normes internationales".

La présidente du Honduras, Xiomara Castro, qui assure la présidence tournante de la CELAC, la Communauté des Etats latino-américains et caribéens, a appelé à une réunion d'urgence ce lundi.

Cette fin de semaine, le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador a dénoncé une "violation flagrante du droit international et de la souveraineté du Mexique", et dit son intention de porter l'affaire devant la Cour internationale de Justice.

Sources : Plusieurs

 



Commentaires


Laissez un commentaire
Tous les champs sont requis
Votre commentaire ne sera pas publié
captcha challenge
up